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Coups de Coeur / Coups de Gueule - Mai 2014

Sortie des piétons

Nous avons apprécié lors de l’Assemblée Générale de Rassemblement et enjeux du mercredi 16 avril, d’entendre dans les propos de politiques générales, que la majorité se penchait sur l’amélioration de la circulation. Et surtout la sortie des piétons de la Gare boulevard princesse Charlotte.
Lorsque cela sera réalisé, ce sera une avancée considérable dans la fluidification du trafic.


Français de Monaco

Nous espérons que le sort des français de Monaco est définitivement réglé. Cela va permettre très certainement aux Enfants du Pays de se sentir un peu plus chez Eux à Monaco, et d’être sur un même pied d’égalité vis-à-vis des autres nationalités sur le plan fiscal.
Synergie Monégasque trouve que c’est dommage que de nombreux Enfants du Pays aient du quitter la principauté à un certain moment.


Financements SBM

Après les différents articles sur le financement des travaux de la SBM, Synergie Monégasque fait confiance aux hauts responsables de cette société pour trouver des investisseurs.
Néanmoins, Synergie Monégasque se pose la question de savoir si l’ouverture du Capital aux actionnaires actuels, fait partie du plan de financement de ces travaux.


Affaire du sondage

Concernant l’affaire du sondage, Synergie Monégasque pense que :

- D’une part lorsque l’on est pris la main dans le sac, une attitude noble est de reconnaître ses torts, et de ne pas essayer de fragiliser les institutions en mettant en doute la Justice et vouloir mener cette affaire devant le Conseil de l’Europe. Assigner en justice le Procureur est intolérable pour Synergie Monégasque.

- D’autre part, en ce qui concerne le sondage lui-même, Synergie Monégasque pense que ce n’est pas non plus, en soi, un acte d’une extrême gravité. C’est juste la manière qui est plus à blâmer que le sondage lui-même. De plus, ce genre d’affaire peut et doit vraiment se régler entre nous, si nous voulons prétendre être un Pays autonome, et nous, des personnes adultes...


Coups de Coeur / Coups de Gueule - Mai 2013

ASM et la FFF

On peut comprendre que certains dirigeants français du football veuillent se prémunir d’une concurrence qu’ils considéreraient comme déloyale, au motif que les coûts fiscaux sont supérieurs en France par rapport à Monaco. Cela étant, aussi bien les clubs que les joueurs imposables en France craignent que l’arrivée de Monaco en ligue 1 entraînant ainsi l’achat par l’ASM de très grands joueurs, soit une garantie de victoires pour l’équipe monégasque.
Mais alors pourquoi ne se sont-ils pas plaints avant ?
On peut répondre à cette question par le fait qu’au début du siècle, les coûts étaient moindres, voire nuls car le professionnalisme n’était qu’une question de prise en charge des frais de déplacement et qu’aujourd’hui, il est opportun de remarquer que les différences s’accentuent, que le fossé se creuse. Ceci pouvant justifier cela. Cependant sur ce principe-là, nous ne pouvons accepter que le sport puisse fragiliser les choix de vie d’un pays, qui a fait de ses avantages (les «biens» nommés) un endroit où il fait bon vivre, grâce à un équilibre exemplaire.
Pourquoi remettre en question un usage, une tradition presque centenaire et un acquis ?
«Ils» oublient aussi, bien trop rapidement, tout l’apport de l’ ASM au football français, aujourd’hui encore plus que par le passé. L’engagement de l’ AS Monaco sur la scène internationale, ne pourra qu’apporter des avantages à tout le monde. Il n’y a qu’à demander à certains Clubs comme Nantes par exemple lors de leur dernière rencontre avec Monaco, ainsi qu’aux 37 000 personnes qui se sont rendues au Stade de la Beaujoire le 17 mai 2013 (publication faite à 21h06 par presse océan et la dépêche).
Nous partageons pleinement la position des dirigeants monégasques qui est de refuser de se laisser «racketter» en subventionnant le foot français (on parle d’une négociation sur la base de 200 millions) et d’engager des recours judiciaires pour laisser la justice trancher, car ce chantage n’est pas acceptable.
Monaco jalousé une fois de plus ! Nous payons aussi les conséquences d’une chasse engagée contre les riches, mais tous les moyens sont permis pour faire rentrer de l’argent…
L’AS Monaco laissera quand même la porte ouverte aux terrains -non plus des négociations mais de l’entente cordiale, car chacun a tout de même besoin de l’autre, pour le bien de tous.
Et en ce sens Monaco a toujours su se révéler Grand Seigneur, voire Princier.


CREATION DE LA COMMISSION DE LA PRIORITE NATIONALE.

Nous nous associons pleinement à l’initiative de la majorité du Conseil National ; nous apprécions que, dans un minimum de temps, les engagements de la mise en place de la commission aient été tenus ; le petit dépliant édité à cet effet étant très utile. Il devenait important, qu’après avoir pris en compte que la Priorité nationale s’étiolait, il était essentiel d’agir pour que les actes se suppléent aux bavardages… Chose faite !
Cette démarche est conséquente aux abus, injustices, inégalités qui ont frappé de nombreux monégasques tant sur le plan de l’emploi que sur l’attribution de marchés.
Les monégasques étaient rarement écoutés et n’avaient aucun recours ; pire encore, leur réaction risquait même de leur porter ensuite préjudice pour un autre emploi ou marché…. Et quelquefois dans des secteurs totalement étrangers.
Nous observerons avec beaucoup de vigilance l’efficacité de cette procédure et la capacité du Gouvernement de prendre en compte les doléances justifiées des compatriotes demandeurs.


L’INCIVISME DES AUTOMOBILISTES, SCOOTERS ET AUTRES

C’est de plus en plus la jungle et il n’est pas possible de mettre un policier dans chaque rue en permanence.
Les conducteurs doivent retrouver la raison :
1. respecter les piétons sur les passages balisés ;
2. les véhicules ne doivent pas circuler sur les zones réservées au bus ;
3. seuls les «vrais» handicapés, (qui seront reconnus comme tels par la future commission dans le cadre de la loi sur les handicapés), peuvent utiliser les emplacements réservés pour les handicapés ; beaucoup utilisent de vieilles cartes, ou cartes falsifiées, alors qu’ils sont bel et bien valides. Des familles entières bafouent les droits de ceux qui en ont vraiment besoin ;
4. les conducteurs de deux-roues doivent pouvoir remonter les files de voiture très lentement dans les zones prévues pour les bus ; sur ce sujet nous avons une idée que nous proposerons afin de faire un test grandeur nature ;
5. certains automobilistes devraient réviser le code de la route pour se rappeler de la priorité dans un giratoire ;
6. la rue Caroline n’a plus rien d’une rue piétonne ! Maintenant, même des véhicules la remontent entièrement en sens interdit.
Sur des sujets où la vie et le confort des autres sont engagés, il faudra à un certain moment être plus répressif.


UNE SMA OFF-SHORE

L’incinérateur actuel sera bientôt en fin de vie ; de nombreuses polémiques s’engagent entre ceux qui préfèrent l’externaliser et ceux qui souhaitent le conserver à Monaco. Une chose est cependant à prendre en compte, «se rappeler des peurs et des craintes de ses riverains». SYNERGIE MONEGASQUE a déjà pris position sur ce sujet s’opposant à l’externalisation en raison de trop nombreux inconvénients :
- Perte de la maîtrise de la gestion des déchets en cas de problèmes techniques ou sociaux dans l’usine étrangère ;
- Flot incessant de camions pour exporter les déchets, générant de la pollution sur les routes ;
- Convention Européenne exigeant que chaque pays gère ses déchets.
Nous considérons qu’en payant le coût adéquat pour doter la future usine de moyens techniques (filtres, etc.….) pour être au-delà des normes environnementales, nous pourrions conserver l’usine à Monaco.
L’originalité de la proposition par SYNERGIE MONEGASQUE est la localisation.
Nous proposons une plate-forme en mer, au large de Monaco, sur laquelle serait implanté l’incinérateur, tout en imposant des normes rigoureuses. Techniquement cela est possible, même à une profondeur de 50 mètres ; et calculer son emplacement pour qu’elle puisse à terme s’intégrer dans la zone où pourrait se réaliser plus tard, «FONTVIEILLE II».

On peut penser qu’alors cela reviendrait au même ? Non, car pour l’incinérateur d’aujourd’hui, la question ne s’est pas posée réellement. Qui se souvient de ce que l’on appelait alors «la poubelle» ? Il a été reconstruit au même endroit.
Il resterait à étudier les solutions techniques les moins onéreuses et les moins polluantes pour transférer les déchets à traiter et ceux triés (mâchefer….) ainsi que les résidus, soit par barges, soit par des galeries sous-marines (pneumatiques, tapis roulants…) ou autre solution.
Cette solution peut faire sourire ou rire même, mais réfléchir bien en avance sur son temps, de ce que l’on va devenir et laisser à nos enfants, est déjà le gage d’un pays qui refuse que le «rouleau compresseur» de la fatalité ne l’écrase sous le poids de l’immobilisme.

cf : Article de Monaco Hebdo du 20 juin 2013


Coups de Coeur / Coups de Gueule - Octobre 2012

CONSEIL DE L’EUROPE : EXAMEN DE MONACO A LA COMMISSION DE VENISE.

Inacceptable ! Absurde ! Incohérent ! Infondé !
Après l’adhésion de Monaco au Conseil de l’Europe, il ne restait plus que la Biélorussie hors de cette institution ; elle a également adhéré. Il n’était donc pas concevable, mais plutôt suspicieux, que la Principauté soit le seul pays à refuser cette adhésion…
Monaco a pris des engagements dont la plupart ont été respectés et quelques uns sont en cours de réalisation ; en contrepartie des recommandations ne sont pas obligatoires…
La demande du rapporteur, chargé du post-suivi de Monaco au Conseil de l’Europe, présentée aux juristes de la commission de Venise, en vue « d’examiner en particulier la compatibilité des dispositions relatives au conseil national avec les standards démocratiques, tenant compte de la spécificité de la Principauté de Monaco », est inacceptable pour nous.
Ou bien, cette personne n’a rien compris à nos institutions, ou bien elle nourrit un dessein bien plus pernicieux, qui porterait atteinte à notre système afin de le faire glisser vers une «monarchie parlementaire». Auquel cas, a-t-elle agi de sa propre initiative ?
Nous nous élevons vivement contre cela et défendrons ardemment notre Monarchie héréditaire et constitutionnelle .
Il n’est donc pas question d’envisager une nouvelle modification de la constitution.
Au delà du respect de nos engagements, nous ne devons plus laisser le Conseil de l’Europe nous importuner de la sorte ; que celui ci s’occupe en priorité de certains pays qui n’ont pas la chance de bénéficier, comme Monaco, des droits de l’homme, et des libertés individuelles !
Pas question que quiconque espère et défende un « élargissement des prérogatives de l’assemblée » ; comme nous, les étrangers doivent respecter nos équilibres institutionnels.
Les monégasques et les résidents ne sont pas du tout concernés par leurs « standards démocratiques »… et pas question que « le parlement contrôle le gouvernement » comme souhaité à Strasbourg.
Reprenons l’habitude d’appeler la Haute Assemblée «CONSEIL NATIONAL», ce qui évitera à certains d’associer le mot «PARLEMENT» à régime parlementaire.


OBSERVATIONS CONCERNANT LE QUESTIONNAIRE : «PRISE EN CONSIDERATION DU TRAIN DE VIE»

De nouvelles mesures en vue de l'attribution d'un logement domanial.

Le dossier de demande d'attribution d'un logement domanial s'est vu complété, lors du dernier appel à candidature, par la présence d'un questionnaire relatif à la prise en considération «des éléments de train de vie» sous forme d'attestation sur l'honneur. Les foyers concernés se verront donc contraints de fournir à l'administration monégasque, un ensemble de renseignements permettant d'évaluer leur niveau de vie ainsi que leurs dépenses ostensibles, afin d'estimer si le demandeur présente un niveau de vie suffisamment «raisonnable» pour prétendre à un logement domanial. Démarche justifiable s'il en fut. Cependant, ce questionnaire fait référence à un arrêté ministériel ne présentant aucun dispositif d'évaluation relatif au «train de vie» et ne comprenant ni les conditions d'application, ni les méthodes de calcul permettant au déclarant de connaître la majoration ou la diminution de points engendrée par «l'estimation de son patrimoine», ainsi que le dépassement d'un seuil «de richesse» susceptible de remettre en cause l'attribution dudit logement.

Ce document, dont les éléments nous permettent quant à eux, d'en évaluer son niveau d'absurdité, prend en compte les biens immobiliers situés à Monaco comme à l'étranger sans plus aucune restriction de périmètre géographique, ce qui laisse supposer qu'une grange en Auvergne influencera également les critères, dès l'instant où il sera possible d'y séjourner «de jour comme de nuit». En ce qui concerne l'obligation de déclarer les valeurs d'achat d'un bien (achat à crédit ou paiement comptant ?), cette mesure peut surprendre. En effet, d'une manière générale, dans le cadre d'une évaluation du train de vie, il convient de ne retenir que la valeur locative. Monaco, fait donc état de mesures particulièrement intrusives, en privilégiant la valeur d'achat d'un bien. Autre incohérence : une motocyclette de plus de 15000 euros doit être déclarée alors qu'un véhicule automobile échappe à ce minima et doit être signalé quelle que soit sa valeur.

Pour ce qui est de la référence au code pénal (qui sous entend qu'il puisse y avoir des manquements au code d'honneur !) ; dans le cas d'un doute sur la sincérité de ces déclarations sur l'honneur, l'Etat envisage-t-il de recourir à un contrôle et à des sanctions ? Sous quelle forme et à quel titre ? Le document est muet sur le sujet. De plus, un dispositif de suivi a-t-il été envisagé, qui permettrait de reconsidérer la situation des locataires bénéficiant déjà d'un logement domanial et qui verraient leur train de vie se modifier considérablement. La question se pose alors : ces nouvelles mesures sont-elles rétroactives ? Ainsi donc, le contrôle «financier», mis en oeuvre dans le cadre d'une politique de logement, apparaît abusif, d'autant qu'il évoque plus une procédure de lutte contre la fraude fiscale qu'une protection sociale permettant de combattre des injustices. Il aurait été judicieux de la part de l'administration et dans un souci d'équité, de proposer en amont un cadre législatif prenant en compte tous les éléments précités.

Les monégasques peuvent dès lors redouter une certaine dérive gouvernementale qui pourrait être le début d'un engrenage qui amènerait le Gouvernement à prendre en compte les services domestiques, les objets d'art ou de collection, les articles de joaillerie, le montant des dépenses en voyage et séjours à l'étranger et pourquoi pas, dans un futur proche, les habitudes vestimentaires et le choix des marques... Au vue de ces procédures inquisitoires, les citoyens monégasques, face à cet excès de zèle, peuvent légitimement se poser la question de savoir si la prochaine étape de leur condition ne sera pas celle de contribuable.


- Intégrité - Respect - Tolérance - Transparence - Solidarité - Equité - Altruisme - Loyauté -