
Claude BOISSON - Président
57 ans, né le 5 janvier 1955
Marié, 2 enfants, chef d’entreprise,
Chevalier de l’Ordre de Saint Charles.
Une allure d’homme de terrain allant à l’essentiel, Claude BOISSON a un parcours politique atypique.
A 23 ans, les challenges de la vie active lui semblants plus probants, il interrompt des études de droit et de philosophie pour entrer à la SBM, au service des entrées avant d’accéder à un emploi de croupier aux jeux américains, participant à l’ouverture des jeux américains dans le grand salon du Casino.
Deux années passées dans un milieu où le jeu et l’argent sont prépondérants, lui donnent la certitude de ne pouvoir se réaliser qu’en aidant les autres, et tout particulièrement les jeunes pour lesquels peu de structures existent dans les années 70. Il passe alors ses diplômes, d’animateur socio‐éducatif et socioculturel (D.E.F.A) et de Conseiller d’éducation à la Jeunesse et Sports.
Grâce à la volonté du Prince Rainier III et de son Altesse la Princesse Stéphanie, Il crée le "Centre de la Jeunesse Princesse Stéphanie", qu’il dirige pendant dix ans.
Dans le même espace, à l’initiative du Prince Rainier, il organise et développe le «Centre d’accueil pour étudiants étrangers», alors qu’au moyen d’accueil n’existait auparavant à Monaco pour les "routards".
Les charges administratives rendent peu à peu difficile son action de terrain (ateliers, sorties, séjour, soirées dansantes, avec les adolescents).
Pour qui est habitué à se battre pour l’avancement de ses projets et de ses idées, le rôle d’administratif apparaît vite limité ; il décide donc de s’engager dans le secteur privé.
En 1992, il prend la direction d’une société de propreté (la SAM TOP NETT) dont il était déjà administrateur délégué, associé avec deux amis ; cette entreprise est aujourd’hui leader dans ce secteur avec plus de 350 salariés et 500 Clients.
Simultanément, il crée avec un associé une agence immobilière (A.I.B.B : agence immobilière Baldacchino Boisson), à laquelle il participe en qualité de cogérant.
Son expérience de l’entreprise, ses rencontres avec les gestionnaires et les employés qui participent à la pérennité du tissu économique de la Principauté, le conforte dans l’évidence, "qu’à compétences égales, il faut donner la priorité aux entreprise gérées par des monégasques".
Croyant à l’association du lien civique et du lien social, il est élu en 1983 au Conseil Communal où il effectuera 2 mandats de quatre ans.
L’espace associatif est pour lui le milieu le plus efficace pour l’action sociale. Il est l’un des membres fondateurs de l’association JEUNE J’ECOUTE en 1982, dont la Présidente d’Honneur est S.A.R la Princesse Caroline ; cette association a pour objectif d’aider les jeunes en difficulté au moyen d’une équipe d’éducation spécialisée. Il est le Président du conseil d’administration depuis plus de 30 ans.
Après les 2 mandats communaux, il se présente aux élections du Conseil National en 1993 pour « pouvoir traiter l’aspect législatif et échanger directement avec l’exécutif de tous les dossiers ayant trait à la vie de la Principauté ».
Sur le plan de l’associatif politique, il est l’un des fondateurs de « l’Union Nationale pour l’Avenir de Monaco » (UNAM) et succède comme Président à son ami Michel MOUROU. L’UNAM sera aux élections "l’une des composantes de l’Union Pour Monaco (U.P.M.)", le parti devenu majoritaire.
IL sera élu au poste de Vice président du Conseil National pendant trois ans.
En 2006, bien que considérant que les objectifs du programme sont en bonne voie d ‘être réalisés, il considère qu’il y a un décalage entre les méthodes politiciennes pratiquées et les valeurs sur lesquelles les engagements avaient été pris. Afin de rester en «accord avec lui même et ses principes», il démissionne du poste de Vice président, se retrouvant dans l’opposition et toujours dans l’esprit de ne pas "perdre son âme", il quitte l’UNAM dont les membres font le choix de rester dans la majorité UPM.
Cela ne lui laisse qu’une conviction, celle que la politique doit se faire honnêtement et qu’il lui appartient de tout mettre en œuvre pour y parvenir.
Attaché à la famille Princière et à la défense de la monarchie héréditaire et constitutionnelle, il veut apporter sa contribution à tout projet de société dont l’éthique et la transparence seraient le socle. En avril 2007, il contribue à la création du groupe politique "Principauté Ethique Progrès (P.E.P)", qui après une forte évolution disparaîtra soudainement ! dès le lendemain, il fera parti des membres fondateurs de l’association "SYNERGIE MONEGASQUE" dont il deviend le Président.
Aux élections de 2007, dans la tourmente du morcellement des mouvements politique, après deux années de tensions politiques, il assume de présenter sa candidature, sans grande motivation, dans la lite "MONACO ENSEMBLE", composée de "PROMOTION DE LA FAMILLE" (P.F.M. de René GIORDANO), "SYNERGIE MONEGASQUE" et "NIM" (Daniel BOERI).
L’union ayant avorté avec "RASSEMBLEMENT et ENJEUX" (présidée par Laurent NOUVION) et "LE PARTI MONEGASQUE" (de Bernard PASQUIER).
Il est conscient qu’une troisième liste n’a aucune chance d’avoir des élus avec le mode de scrutin existant. C’est ce qui s’est produit…
Dès lors, le travail politique continue dans l’ombre avec des membres de SYNERGIE MONEGASQUE, en s’exprimant sur tous les sujets de l’actualité politique et au moyen de « Coups de cœur/Coups de gueules » que l’on peut lire depuis 2008 sur le site du mouvement politique.
Pensant "qu’il y a une vie après et à coté de la politique", il a appris à préserver des plages de liberté et d’engagement dans d’autres démarches philosophiques…
Il se promet de ne plus revivre les affres de la vie politique ; mais l’amour de son pays et la confusion au sein de la majorité du Conseil National, l’amène à ré apparaître depuis le début de l’année 2012 dans la presse à travers diverses déclarations qui font preuve de sagesse et de maturité.
Ne fonctionnant pas à l’amertume ou la rancœur, il partage avec ses amis de SYNERGIE MONEGASQUE une volonté de faire de la politique dans le respect, de la différence des autres et de la diversité des groupes. Il souhaite donc que SYNERGIE MONEGASQUE s’inscrive dans une liste d’union la plus large où sont partagés les mêmes valeurs et un dénominateur commun pour le projet politique des élections de 2013.
Il entend mettre sa liberté de parole et d’action a u service de ce groupe politique qui est une force d’appoint et en faire le fer de lance des valeurs qu’il défend.
Pour ses enfants, l’un médecin, l’autre dans le cinéma, il "désire une société où le progrès économique et social soit fondé sur la droiture".
IL conserve le sens de l’effort des compétitions de vélo et de karaté pratiquées intensément dans sa jeunesse.
Plus sagement, il aime le jardinage, la musique, la photo et la montagne et a un goût prononcé pour les voyages.